Ou regard sur une Femme métissée d'origines afro-américaines et amérindiennes d'hier
A l'école, mes professeurs m'ont appris qui était Vercingétorix, Jeanne d'Arc, Charlemagne, Charles de Gaulle, etc.. tous les grands ou presque de l'histoire de ce monde. Mais qui étaient les grands de mon pays ? Qu'elles étaient les grandes femmes de mon pays ? Qu'elles étaient les grandes femmes de couleur de ce monde ?
Elles sont connues ou inconnues, de simples femmes ordinaires, qu'importe ! Elles ne sont pas devenues célèbres parce qu'elles étaient toutes des canons de la beauté mais parce qu'elles ont fait bien plus que de rêver et d'avoir envie d'un avenir meilleur pour leurs enfants et leur peuple : avoir de la personnalité. Suscitant ainsi le respect des plus grands en allant jusqu'au bout de leurs convictions.
La nouvelle rubrique du blog, vous propose de découvrir ou redécouvrir ces femmes créoles des Antilles ou simplement de couleur des autres pays du monde qui étaient hors du commun et qui ont marqué l'histoire.
Ayant héritée de sa mère, un corps superbe, et de son père, une belle énergie, comment ses origines métissées afro-américaines et amérindiennes des Appalaches auraient-ils pu l'empêcher de devenir la première star noire ? Elle joua également un rôle dans la résistance à l'occupant. Elle utilisa aussi sa grande popularité dans la lutte contre le racisme et pour l'émancipation des Noirs en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King.
La chanteuse, danseuse et meneuse de revue,
Joséphine Baker ( Fréda Joséphine Mc Donald)
était née le 03 juin 1906, elle est morte le 12 avril 1975
dans le 13ème arrondissement de Paris
Joséphine Baker a dit :
"Puisqu'en scène, je fais sauvage, je m'applique à la ville à devenir civilisée"
"La tour Eiffel est très différente de la statue de la liberté, mais quelle importance ?
A quoi bon avoir la statue mais pas la liberté? "
A quoi bon avoir la statue mais pas la liberté? "
"Un jour j'ai réalisé que j'habitais un pays où j'avais peur d'être noire. C'était un pays réservé aux blancs. Il n'y avait pas de place pour les noirs. J'étouffais aux Etats-Unis.
Beaucoup d'entre nous sommes partis, pas parce que nous le voulions, mais parce que nous ne pouvions plus supporter ça... Je me suis sentie libérée à Paris."
(Joséphine B. racontait souvent à ce propos qu'elle avait été surprise en France, de pouvoir s'asseoir où elle voulait dans l'autobus, entrer et être servie dans tous les restaurants,
ou fréquenter et épouser un homme blanc, toutes ses choses impossible pour une noire
aux Etats-Unis.)
«
Pour en savoir plus sur Joséphine Baker :
Sa biographie sur migrateurs-transatlantique.pagesperso-orange.fr/josephine_baker.htm
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