Elles sont 3 et ont un point commun se sont d’anciennes
accros du shopping. Elles pratiquaient de manière intensive l'un des sports favoris féminins, le shopping, et elles en parlent sans complexe.
Nadiège, 30 ans, hôtesse d'accueil, célibataire, sans enfant
Je reconnais « je suis une accro… du shopping …qui se
soigne ». Accro mais pas au point de m‘endetter comme Becky dans
« confessions d’une accro du shopping de Sophie Kinsella » et que la banque
m’appelle. Lire ce livre m’a amusé et a été surtout une thérapie. Je me suis reconnue dans certaines scènes.
Par
contre, je n’ai jamais dépensé plus que
je ne gagne. J’ai compris très jeune que tout est dans le « savoir
porter », l’attitude et le goût.
J’ai mes boutiques de vêtements bon marché au centre ville où je
trouve toute l’année des vêtements, des chaussures et accessoires. Tout ce
qu’il me faut pour que je sois classe,
élégante à faire pâlir de jalousie mes collègues féminines qui gagnent plus que
moi.
Je n’achète plus comme ça sans
réfléchir. De toute façon, il ne reste plus de place à la maison.
Anita, 44 ans, comptable, mère au foyer actuellement, 1 enfant
Il faut reconnaître que faire du shopping c’était aussi bien que de manger du chocolat. Ce n’est pas pour chercher d’excuses, je crois que c’est héréditaire dans ma famille : ma mère l’est, mes tantes et mes petites nièces le sont aussi. Mon père également aimait les vêtements ! Mais rester 1 mois sans shopping durant la grève de 2009 m’a aidé à prendre conscience que j’étais atteinte de la fièvre acheteuse. Une vraie acheteuse compulsive ! Cela m’a aidé à commencer ma cure de désintoxication. Depuis j’ai gardé le frein levé. Mais il y a eu du bon quand même : Je ne le suis pas que pour les vêtements. A cette période, quand certains n’avait pas prévu assez de provisions grâce à moi, à la maison personne n’a manqué de rien. Je ne suis pas petite fille de commerçants pour rien !
Corine, 42 ans, documentaliste , 2 enfants
Avoir mes enfants m’a aidé à me calmer. Bien qu’au début, je dépensais beaucoup pour ma première fille mais j’en ai eu deux alors le même budget shopping a été divisé par 3. J’achète mais beaucoup moins qu’avant. Il m’est difficile de concevoir qu’une femme digne de ce nom de ne pas aimer ça mais maintenant c’est sûr qu’avec la crise, on réserve l’argent aux dépenses essentielles. Alors c’est sur de plus petites sommes, des vide-dressing ou encore en période de soldes. J’achète moins mais mieux ! Et le plaisir pour moi reste le même.
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